Ma visite à la nouvelle distillerie Stadaconé à Limoilou

Ma visite à la nouvelle distillerie Stadaconé à Limoilou

Par: Élisabeth Dignard

Ça faisait un moment que je regardais passer les publicités sur Facebook et à la radio, et que je voyais les affiches sur les poteaux en marchant jusqu’au travail tous les jours. Ce n’était pas l’envie qui manquait, seulement le temps. Maintenant que j’ai visité l’endroit, je n’ai qu’un seul regret : ne pas être allée plus tôt. Voici un retour en mots et images sur ma visite à la distillerie Stadaconé, sur la 2e rue dans Limoilou.

Fraîchement débarquée en ville, tel Jacques Cartier, qui figure d’ailleurs sur les étiquettes des bouteilles, la distillerie Stadaconé a ouvert ses portes il y a quelques semaines. D’entrée de jeu, on nous amène dans une salle divisée en deux, une cale de navire et un village autochtone. C’est le début du jeu d’évasion.

Le scénario? Le capitaine du navire est atteint du scorbut, une maladie courante de l’époque et l’équipage doit le sauver avec des remèdes autochtones. On a 15 minutes pour réussir le jeu, et pour nous : mission réussie! (On se fait d’ailleurs dire qu’on a été les plus rapides à terminer les énigmes). Je dois dire que je ne suis pas une habituée, mais j’ai beaucoup apprécié mon baptême des jeux d’évasions avec celui-ci, signé À double Tour. En plus, tout en réalisant les énigmes, on apprend un peu d’histoire des premières nations.

En réussissant à obtenir le remède pour le capitaine, on nous remet des verres de dégustation Stadaconé, qu’on peut d’ailleurs amener à la maison en guise de souvenir. Puis, pendant les 45 prochaines minutes, on nous explique le processus de création de A à Z, les ingrédients qu’on retrouvent dans les trois différents gins, on nous amène dans la salle des recettes, on peut regarder l’intérieur de l’alambic, et on en apprend sur le procédé de l’étiquetage et de la distribution. Une visite ultra complète durant laquelle j’ai énormément appris!

Pour la troisième et dernière partie de cette visite, on se retrouve dans l’entrée, et on peut (enfin!) déguster les trois différents gins. On commence avec le bleu, un gin boréal à base d’aromates québécois, comme le poivre des dunes, le thé du labrador et le thé des bois, puis le Rouge, créé avec la fleur de sureau et des canneberges biologiques du Québec. En dernier, on nous propose le gin qui est devenu mon coup de cœur, le noir. Celui-ci a des influences asiatiques et un goût exotique avec des ingrédients comme la lime de kafir et la baie de Tasmanie.

Tous les produits sont disponibles à l’achat à la boutique de la distillerie, en plus de quelques souvenirs, comme des t-shirts ou des verres signés Stadaconé.

Le futur de Stadaconé? Les entrepreneurs souhaitent se diriger dans la vodka, le whisky et peut-être même l’absinthe. Des alcools aux saveurs autochtones, en collaboration avec Wendake sont également dans les cartes! D’ici là, je vous encourage fortement à découvrir les produits disponibles à la SAQ, ou à réserver directement votre visite sur leur site web!

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Date: 11 décembre 2019

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